- chancelière
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• 1762; « femme du chancelier » 1611; de chancelier♦ Boîte ou sac ouvert, fourré à l'intérieur et servant à tenir les pieds au chaud. « l'ample chancelière où plongeaient, accotés, les pieds de M. de la Hourmerie » (Courteline).⇒CHANCELIÈRE, subst. fém.AMEUBL. Coussin ou, parfois, boîte, garnie intérieurement de fourrure et dont l'ouverture d'un seul côté permet de glisser les pieds pour les tenir au chaud. Devant elle, était une sorte de chancelière où l'autre pied restait douillettement enfoui (GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, p. 529).Prononc. et Orth. :[
]. Pour [
] cf. chancelier. Ds Ac. 1798-1932. Étymol. et Hist. 1762 (Ac.). Peut-être issu de chancelier pour des raisons inconnues, cf. les emplois techn. de chambrière, servante. Fréq. abs. littér. :19.
chancelière [ʃɑ̃səljɛʀ] n. f.ÉTYM. 1762; sens 1; 1611; de chancelier.❖———I Épouse d'un chancelier.———II Vieilli. Boîte ou sac ouvert, fourré à l'intérieur, et servant à tenir les pieds au chaud (équivalent du manchon).0 (…) le bûcher qui flambait clair et la cheminée, l'ample chancelière où plongeaient, accotés, les pieds de M. de la Hourmerie (…)Courteline, Messieurs les ronds-de-cuir, 1er tableau, II, p. 32.
Encyclopédie Universelle. 2012.